Bêcheuse et agace-pissette à mes heures, j'ose vous décharner ma botte.
Sous ma pelisse ivoirine, s’étouffe mon aurore.
Péronnelle féline, suave et affriandante, je me fraise pour vous. Ecumante et libineuse, je vous l’alloue en aumône ma foultitude.
Panachage d’effluves, vous haletez, vous fleurez et vous piaulez famine.
Affaissée divinement au sein de votre corridor, ma bandoline gorgera votre vampirisme.
En émoi devant tant de pourlècherie , vous festoyez mon brouet ineffable d'une félicité qui vous fera bêler en me sirotant.
ValL
Madame la Rose,
Ouverte et épanouie, vous ma jolie rose, vous me regardez.
Timidement votre rosée perle et coule vers la mienne.
Senteur fleurie, j'hume votre parfum qui me fait rougir, frémir et gémir, fleur, vous m’effleurez, j'aime.
Je glisse, je déflore, vos épines griffent, offerte vous m’êtes.
Offrande rosacée, devenez mienne, pour que je butine votre bouquet.
ValL
Breuvage salin
De nouveau, votre felouque m'a harponnée, piégée par votre allégresse, votre coche dégorge son alcoolat.
À la redresse, il enfouie ma péote qui l’engloutie, l’amarre et le noue. L’infime branlement cuirasse votre baleinière qui s’afflue en breuvage salin.
Mes vagissements m'échappent, votre proue ancre en mon col. Niché au sein de moi, vous godillez de verve.
Vous fourragez fortune, vous harcelez ma geôle qui comme une chaloupe suppute bourgeoisement.
Vous chérissez fourrager et vous y cabanez pour mieux vous enlisez avant de naufrager dans ma poupe délictueuse.
ValL
Frileuse à mes heures, j'ose vous dénuder mon pot-aux-roses.
Sous ma houppelande opaline s’étouffe ma sentence.
Dulcinée féline, alléchante et affriandante, je l’évase pour vous.
Conciliante et voluptueuse, je vous l’alloue en offrande mon affluence. Macédoine d’effluves, vous pantelez, vous humez et vous pipez disette.
Echouant divinement au sein de votre avaloir, mon baume gâtera votre convoitise.
En émoi devant tant de lichouserie, vous accueillez mon coulis céleste au grâce d'une félicité qui vous fera geindre de me dételer.
ValL
Possession
Je songe, je libelle, j’esquisse…
Inondée d'ardeur, je ne pantelle plus; aux mers enfiévrées, je m'y sombre.
Embrasée d'amour, je m'étouffe ; aux feux sacrés je me consume.
Perdue entre eau et flammes, au-delà de ma vie, ma fortune c'est vous.
Mon appétence, ma sphère, ouvrez-moi votre cœur pour l'éternité et je vous ébaucherais mon corps.
L'étoile qui flamboie dans vos yeux n'est pas illusion, incarnant votre être, elle m'aveugle.
Le reflet de votre lumière me couvrira de ferveur, et attiédit ma chair.
Atteindrez mes entrailles, évaporez les obstacles de ma vie et je serais votre.
ValL