Liberty Bell

On dit souvent que la Pennsylvanie est le berceau de la démocratie américaine.

Et pour cause : la Déclaration d’indépendance y a été signée, la Liberty Bell (« cloche de la Liberté ») y a retenti et le président Abraham Lincoln y a prononcé son célèbre Discours de Gettysburg en 1863.

C’est aussi en Pennsylvanie que vous trouverez la plus ancienne colonie amish d’Amérique, dans le comté de Lancaster.

Le passé historique de la Pennsylvanie ne l’empêche nullement de refléter le XXIe siècle. 

Philadelphie, une escale s’impose à Independence Hall*, là où la Déclaration d’indépendance et la Constitution des États-Unis ont été débattues et adoptées. 

Philadelphia Museum of Art

Vous trouverez aussi le Philadelphia Museum of Art, l’un des plus grands musées d’art du pays, avec ses importantes collections européennes et américaines.

Le Rodin Museum qui abrite la plus grande collection d’œuvres d’Auguste Rodin en dehors de Paris.

Lancaster, en Pennsylvanie. Les Amish

Suzy Riehl est une femme amish avant-gardiste.

Elle est la première dame de la communauté à avoir permis aux touristes, qu'on appelle sans distinction «les Anglais» de mettre les pieds dans les bâtiments de ferme de sa propriété.

Mais tout «Anglais» qui vient sur son domaine devra être rusé s'il veut prendre quelques clichés, car les gens refusent d'être photographiés.

Ici, les photos de famille, photos d'anniversaire, photos de mariage n'existent pas. Même les poupées qu'on offre aux enfants n'ont pas de visage.

Lancaster, en Pennsylvanie.

L'entrée de cette ville américaine de 56 000 habitants, avec son Wonderland, ses minigolfs et ses supermarchés évoquant la consommation à outrance, est pourtant à des éternités de ce que nous verrons ce jour-là dans la campagne environnante.

À l'est de l'agglomération urbaine est établie une communauté chrétienne anabaptiste de 30 000 amish, qui vivent en étroite relation avec la nature et qui ont su résister à l'appel du modernisme et de la consommation. 

Chez les amish, tous sont égaux devant Dieu. Leurs vêtements, semblables et de couleur foncée, traduisent cette absence de hiérarchie sociale.

Les femmes ne se maquillent pas, ne portent pas de bijoux et gardent toute leur vie leurs cheveux attachés en un chignon qu'elles couvrent d'un petit bonnet blanc.

Vous vous rappelez le film Witness, avec Harrison Ford, lorsque la femme amish défait son chignon devant «l'Anglais»? Sûrement la scène la plus osée du film!

Elles portent un long tablier noir sur leur grande robe et l'hiver, elles couvrent leurs épaules d'un châle noir.

Elles cousent elles-mêmes leurs vêtements et ceux des membres de la famille. Des vêtements qui n'ont ni bouton, ni ceinture, ni fermeture éclair.

Les garçons s'habillent comme leurs pères : pantalons noirs avec bretelles et chemise blanche. Chapeau de paille les jours de semaine et chapeau noir le dimanche.

Si vous croisez un homme avec une barbe, sachez qu'il est marié.

Car l'homme de la communauté cesse de se couper la barbe le jour de son mariage.

Les familles ont en général de six à huit enfants et certaines en ont jusqu'à 12.

Évidemment la contraception n'existe pas et les femmes accouchent à la maison.

Les amish vivent au rythme de la nature. S'ils n'utilisent pas l'électricité, c'est parce que tous les fils (fils électriques, fils de téléphone) représentent la liaison avec l'extérieur.

Dans les maisons, ils utilisent des lampes au propane pour s'éclairer, ainsi que des réfrigérateurs et cuisinières au propane.

Sur la ferme, ils se servent des chevaux et de l'air comprimé pour faire fonctionner les outils.

Et dans la campagne de Lancaster, nous ne verrons jamais un amish au volant d'une voiture, qui est synonyme d'une trop grande liberté. 

Les hommes vaquent aux travaux de la ferme alors que les femmes s'occupent de la maisonnée.

D'ailleurs, le chômage n'existe pas dans la communauté.

De plus en plus de petites entreprises voient le jour chez les amish : les hommes fabriquent des meubles, les femmes font de l'artisanat, des conserves et des pâtisseries qu'elles vendent dans les boutiques destinées aux touristes.

 Les écoles amish n'ont qu'une seule pièce et une seule institutrice.

Elles sont administrées par une commission scolaire formée de parents amish et elles accueillent environ 35 élèves.

Ceux-ci fréquentent l'école dès l'âge de cinq ans et terminent leur instruction à la huitième année.

L'enseignement est dispensé en anglais, alors qu'à la maison, les jeunes parlent un dialecte allemand.

À 14 ans, les garçons commencent à travailler sur la ferme et les filles, à la maison.

Les amish s'opposent à l'éducation supérieure. Ils ne votent pas et ne font pas de service militaire, car ils sont pacifistes.

 

 Les amish refusent le baptême des enfants car ils croient que l'appartenance à la communauté doit résulter d'un choix réfléchi à l'âge adulte. 

 

 

Les amish se marient entre eux, dans la plus grande sobriété.

Les conjoints doivent être baptisés.

 

Les mariages ne sont pas arrangés.

 

Dans la vaste campagne de Lancaster, les clochers sont inexistants.

 

«Les amish ne possèdent pas d'église ou d'édifice central pour le culte»

 

Tous les deux dimanches, le Church Wagon déménage les bancs dans une maison privée où sera célébré l'office religieux qui dure quatre heures.

Le cheesesteak, spécialité gastronomique

Le cheesesteak est une spécialité gastronomique de Philadelphie, ou Philly, comme on surnomme la plus grande ville de Pennsylvanie.

C’est un sandwich composé de fines tranches de bœuf ou de poulet sur lesquelles s’empilent des poivrons et des oignons frits, le tout recouvert de fromage dans un petit pain appelé « hoagie ».

Cette spécialité est populaire partout aux États-Unis mais pour les locaux, ça ne fait aucun doute : c’est à Philadelphie qu’on trouve les meilleurs cheesesteaks.

Hershey Chocolate Company.

 Vous avez un faible pour le mauvais chocolat « À MON GOÛT »siège de la célèbre Hershey Chocolate Company.

Cette ville, où tout tourne autour du chocolat, abrite aussi Hershey Park, un parc de loisirs avec 70 manèges et attractions.

Et, tout à côté, vous trouverez le Hershey Chocolate World, où vous pourrez mettre la main à la pâte – à proprement parler – et créer votre propre tablette de chocolat.