Naissance de San Francisco

Fondée en 1776 par les religieux de Mision Dolores et les soldats espagnols du Presidio,l'implantation qui deviendra San Francisco.

En 1835,William Richardson, un navigateur anglais, épouse la fille du commandante du Presidio et installe sa tente à l'emplacement de l'actuel Grant avenue.

Yerba Buena grandit modestement grâce au commerce,et prend en 1846 le nom de San Francisco après l'annexion de la Californie par les États Unis.

En 1848, la découverte d'or dans la Sierra propulse San Francisco dans le futur.

La nouvelle se répand comme un feu de brousse,et des navires du monde entier débarquent des mineurs plein d'espoir.

Le petit village explose et devient une ville champignon,hébergeant 90 000 prospecteurs fébriles.

On treuille sur le rivage des abandonnes pour servir d'hôtels et d'entrepôts.

De nouvelles constructions surgissent tous les jours, pour être dévorées par les incendies avec une étonnante régularité.

La fortune sourit encore en 1859, avec la découverte d'un gigantesque filon d'argent au Nevada,le Comstock Lode.

La fortune de ses exploitants inonde San Francisco. Les nouveaux millionnaires, à l'opulence ostentatoire,financent toutes sortes d'équipements urbains: usines,bureaux,salles de spectacle, docks,hôtels,terminaux de ferries, sans oublier les célèbres Tramways.

Au tournant du XXe siècle, San Francisco a plus de 400 000 habitants.

C'est la plus grande ville a l'ouest du Mississipi .

Le tremblement de terre et l'incendie catastrophique de 1906 détruisent pratiquement tout le centre ville, laissant 250 000 personnes sans toit et faisant plus de 1000 morts ou disparus.

On reconstruit la ville, à une vitesse extraordinaire,mouvement qui se poursuit avec entrain pendant toute la première moitie du siècle, avec une foule de projets grandioses qui comprendront le centre administratif et deux des plus grands ponts du monde.

Après la seconde guerre mondiale, avec l'expansion de Los Angeles et le développement autonome de ses propres banlieues, San Francisco perd peu a peu sa place de premier centre bancaire et industriel (certains diront aussi culturel) de la cote Ouest.

Dans les années 1970, c'est le tourisme qui est devenu la première industrie de la ville.

Naissance de Chinatown

1861 : Le télégraphe relie enfin les san-franciscains à leurs cousins new-yorkais.

 

 

La ville reste une des dernières « oubliées » du réseau ferroviaire, jusqu’en 1965.

 

Cette date marque d’ailleurs la fin des grands travaux du chemin de fer : des milliers d’ouvriers chinois et d’émigrants ayant fui la guerre de l’opium se retrouvent sans travail et posent leurs valises dans la baie.

Preuve de son ancienneté, Chinatown a son entrée sur Grant Street, la plus vieille rue de la ville.

 

La plus ancienne place de la ville, où fût plantée pour la première fois le drapeau US, est aujourd’hui complètement entourée d’enseignes cantonaises et sert de dojo géant pour la séance de tai chi matinale des riverains.

le Cable Car

De 1873, date de création de la première ligne jusqu'à 1892, fin de l'âge d'or du Cable Car, la ville de San Francisco compta jusqu'à 15 lignes. 

 

C'est Andrew Smith Hallidie qui décida de développer ce projet car il en avait mare de voir les chevaux souffrir pour arpenter les collines de la ville.

 

 

L'avènement des tramways dont les coûts de construction et d'exploitation étaient beaucoup moins élevés puis le tremblement de terre de 1906 marquèrent la fin du développement des Cable Car.

Avec les bus qui arrivèrent dans les années 1940, seulement 3 lignes ont pu subsister.

 

C'est grâce à l'initiative de Klussmann Freidel qu'un compromis est trouvé et que 3 lignes sont protégées.

 

 

Le Cable Car fait aujourd'hui partie des Monuments Nationaux des Etats Unis et il a la particularité d'être le seul "National Monument" mobile !!

 

 

Le principe de fonctionnement est le même que les tire-fesses dans les stations de ski.

 

Un câble sous terrain, actionné par de grosses poulies court sans discontinuer sous les lignes des cable car.

 

Le conducteur, que l'on appelle le Gripman actionne un gros levier pour s'agripper à ces câbles qu'il lâchera en arrivant à ses arrêts et actionnera le système de freinage.

 

C'est un métier très physique avec seulement 30 % des prétendants qui réussissent les tests pour postuler à ce poste et il n'y a qu'une femme à ce jour qui est Gripman.

 

Sur les 3 lignes en action, il y en a de deux types différents et donc avec des véhicules différents.

DE LA FORTERESSE À LA PRISON D’ALCATRAZ : L’HISTOIRE LÉGENDAIRE DE «THE ROCK»

Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus.

 

Prisonniers célèbres, évasions, mythes et légendes... blotti dans la baie de San Francisco, le pénitencier, de par son histoire, titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.  

Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat principal de pélicans, dont les Ohlones, peuple amérindien, viennent collecter les œufs.

 

Le rocher, après sa découverte en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, qui traverse alors la baie de San Francisco, est baptisé «Alcatraces», signifiant pélican.

 

C’est dans les années 1850, durant la Ruée vers l’or, que l’île d’Alcatraz devient une forteresse et réserve militaire permettant de protéger la baie de San Francisco.

 

L’île abrite d’ailleurs à l’heure actuelle le plus vieux phare encore en fonctionnement de l’Ouest américain, éclairant l’horizon depuis 1854.

 

Après la Guerre de Sécession, l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus.

 

Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation.

 

Octobre 1933.

Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice, bien décidé à faire de la prison un établissement pénitentiaire modèle.

 

Un quartier hautement sécurisé où les conditions de vie sont rudes et l’évasion impossible.

 

La légende du «Rock» est née, où des détenus célèbres tels Al Capone sont enfermés.

 

Le 21 mars 1963, Robert Kennedy, procureur général des États-Unis, prend la décision de fermer définitivement la prison d’Alcatraz.

Officiellement, le pénitencier engendre des coûts de fonctionnement et de restauration élevés.

 

 

Durant ses trente années de service, The Rock est réputé pour être la prison dont on ne s’évade pas.

 

Pourtant, c’est un scénario digne des plus grands films hollywoodiens qui se déroule à Alcatraz en 1962.

Frank Morris, condamné pour vol et trafic de drogue, et les frères John et Clarence Anglin, adeptes des braquages et des vols de voitures, sont envoyés à la prison d’Alcatraz entre 1960 et 1961.

Durant un an, les détenus peaufinent un plan d’évasion, creusant des galeries autour de la ventilation des cellules grâce à des outils récupérés dans les ateliers de la prison.

 

Le 11 juin 1962, à 21h30, après l’extinction des feux, les trois prisonniers placent de fausses têtes en papier toilette et en savon dans leur lit pour simuler leur présence dans la cellule, puis s’engagent dans les grilles de ventilation menant au toit de la prison.

 

Ils arrivent à passer les différentes grilles jusqu’à la pointe nord de l’île, d’où un radeau de fortune, construit avec des imperméables trouvés dans la prison, leur permet de prendre la mer.

 

 Ce n’est que le lendemain matin que la police, se rendant compte de l’absence des prisonniers, se lance à leurs trousses, en vain. 

 

Si personne ne sait si les trois évadés ont réellement réussi à se faire la belle ou sont morts dans les eaux glacées du Pacifique, des détails viennent alimenter les théories les plus folles : en 1975, un cliché montrant supposément John et Clarence Anglin, côte à côte dans une ferme au Brésil, apparaît.

 

Après expertise, il semble qu’il s’agisse bien des deux hommes.

 

Durant de nombreuses années, la grand-mère des frères Anglin reçoit également des cartes postales, sans texte, uniquement signées John et Clarence, alimentant un peu plus la légende des évadés de la prison d’Alcatraz...

 

Classée dans le National Register of Historic Place puis déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986, la prison d’Alcatraz est ouverte au public depuis 1973, gérée par le service des Parcs Nationaux.

 

Plus d’un million de voyageurs viennent chaque année découvrir les secrets du Rock, désormais star du box-office américain, comme en témoigne le film de Michael Bay avec Sean Connery et Nicolas Cage, sorti en 1996. 

Lombard Street

Avec ses lacets légendaires et ses jolis hortensias, Lombard Street est très certainement la rue la plus photographiée de San Francisco.

Située dans le très huppé quartier de Russian Hill, sur l’une des plus hautes collines de la ville, Lombard Street est bordée par de splendides demeures aux façades léchées.

Au départ, la rue, qui est extrêmement pentue (27% de dénivelé), n'avait pas vocation à devenir une attraction touristique.

Les huit virages en épingle de Lombard Street ont été tracés pour réduire l’inclinaison de la pente, afin que les voitures puissent y circuler.

Depuis Lombard Street, vous pourrez également profiter d’une très jolie vue sur la baie et la Coit Tower.

Golden Gate

 

 En 1872, un entrepreneur, Charles Crocker, envisage de créer un pont entre San Francisco et la ville de Sausalito.

 

À compter de 1906, lors de la reconstruction de la ville touchée par un séisme, il est question de développer de nouveaux axes routiers dans cette partie des États-Unis.

 

Les bacs et les ferries, qui sillonnent le détroit, sont surchargés.

En 1916, l'idée d'un pont refait surface dans le New York Times.

 

Mais l'édification de ce dernier semble compromise : les courants sont forts dans le détroit du Golden Gate, le brouillard est épais, et le sel entraîne une corrosion rapide.

La construction du pont : un véritable défi

En 1919, l'ingénieur Michael O'Shaughnessy est le premier à appeler le futur édifice le « pont du Golden Gate », littéralement « le pont de la porte d'or ».

 

Il approche l'architecte Joseph Strauss pour lui demander de présenter le plan de construction d'un pont suspendu, alors spécialisé dans la réalisation de ponts à bascule.

 

En 1933, les travaux démarrent.

Les défis sont nombreux : faire accepter le montant des travaux aux habitants, convaincre les sociétés de ferries que le pont ne leur fera pas perdre d'activité, poser les fondations alors que les eaux sont agitées, notamment à marée haute quand l'eau salée de l'océan Pacifique rencontre l'eau douce de la baie de San Francisco... 

 

Des équipes de plongeurs sondent le détroit pour consolider les bases de l'ouvrage.

 

À plusieurs reprises, la jetée construite pour permettre le transport des matériaux et le passage des ouvriers entre la berge et la première tour est détruite puis reconstruite.

 

Au final, deux tours de 227 mètres sont édifiées : le Golden Gate de San Francisco est inauguré le 27 mai 1937.

Il enjambe le détroit sur une longueur de 2.737 mètres !

 

Au total, ce sont 75.000 tonnes d’acier qui ont été utilisées, en plus du béton.

 

Le choix de la couleur orange, plus précisément « orange international », du Golden Gate de San Francisco est dû à Irving Morrow.

 

Cet architecte faisait partie de l'équipe de Strauss. Il a gardé le cap en dépit des vives critiques qui se sont élevées aux États-Unis.

 

Il a également conçu les sculptures qui décorent le pont.

Le Golden Gate Bridge à San Francisco serait l'endroit au monde où l’on se suicide le plus. Depuis son inauguration en 1937, plus de 1300 personnes ont tenté de s'y suicider, et seule une trentaine ont survécu. La chute se fait à 120 km/h dans le Pacifique, et les rares survivants ont déclaré que le pont était choisi car il est beau et que le taux de réussite des suicides y est très élevé.

Le Golden Gate Bridge à San Francisco serait l'endroit au monde où l’on se suicide le plus. Depuis son inauguration en 1937, plus de 1300 personnes ont tenté de s'y suicider, et seule une trentaine ont survécu. La chute se fait à 120 km/h dans le Pacifique, et les rares survivants ont déclaré que le pont était choisi car il est beau et que le taux de réussite des suicides y est très élevé.

Les phoques et leur histoire

Leur arrivée massive remonte au mois de janvier 1990, juste après le tremblement de terre de Loma Prieta qui a secoué San Francisco en octobre 1989.

 

Ils sont venus trouver refuge dans la marina et ont totalement colonisé le quai K.

 

Les spécialistes du Marine Mammal center ont été consultés et, après moult débats, ont donné leur verdict : mieux valait laisser les phoques là où ils étaient, à la « maison » qu’ils s’étaient choisie.

 

Un endroit idéal, à l’abri de tout prédateur.

 

Depuis, la colonie (de 300 individus au départ) n’a cessé de croître, allant jusqu’au record de 1701 phoques sur les pontons de bois en novembre 2009. 

 

Leur nombre varie en fonction de la période de l’année, mais ils sont toujours là, 25 ans après.

 

Chaque jour, des naturalistes de l’aquarium viennent parler d’eux aux hordes de touristes qui viennent les voir et les prendre en photo.

Depuis 2009, ils quittent le navire

 

En effet, depuis quelques années, les phoques désertent le dock K.

 

Parfois tous en même temps, parfois plusieurs mois…

C’est arrivé en 2009, en 2014… souvent à la période où les bébés commencent leur apprentissage.

 

Mais ils sont toujours revenus.