1852

Il y a déjà plusieurs mois que je succombe au passé pour trouver l' inspiration de mon premier roman.

Comme prise au collet par la passion de ces années d'antan, tout mon être tremble devant toutes ces découvertes.

Avec ivresse j'aspire, je chine pour m'imprégner de l'âme de mes acteurs, Marguerite, Charles et plus si affinités.

Émue, je dérobe la venelle du passé, 1952, des saisons qui me font vagabonder dans le temps.

J'acquière des merveilles, des inventions, La Belle Époque où mes pensées vous feront songer sur un air de nostalgie.

Je me glisse dans la peau de Marguerite pour cette croisière romancière où vous pourrez entendre les vagues chanter entre les lignes de mon récit.

Mon côté schizophrène va intensément m'étayer à éprouver ce que je vais narrer.

Un roman est un cheminement fastidieux, où l'application et la concentration sont nécessaires.

J'effleure doucement la période du Second Empire où je tisse secrètement ma toile pour en concevoir un ouvrage chevaleresque.

Amour, politique, érotisme et suspens .

Tel un écrivain ou un poète, je jongle avec les mots, je singe avec les sentences et je fleurte avec ma plume.

Avec modestie, je vais m'engouffrer dans l'illustre cour.

Je vous donne rendez-vous dans un proche avenir pour chavirer dans un passé lointain. 

Marguerite

En rédigeant mon roman déambule en 1852, j’ai senti le désir d’escamoter le personnage de Marguerite.

Mon côté folâtre me facilite joliment le glissement dans l’esprit de l’héroïne.

M’embrassant que je devais me faufiler au cœur de sa vie intime, j’ai donc créé son univers, ses secrets et ses bibelots mystérieux.

Cette pénétration passionnante me renfloue à m’échapper vers les années d’antan de la Belle Époque ...

Lettres libertines

Chacune de ces épicarpes enserrent une épître d’une de mes héroïnes destinées à son courtisant.  

Libertins, charnels et très érotiques sont ces écrits.  

J’en rougis mais je ne me dérobe point.  

Messieurs, ne soyez pas trop hâtifs pour les compulser, la placidité est un mérite.

  Les années 1850 foisonnent de trésors, affublez-moi un soupçon de temps pour les acquérir et les écrivasser sur mon grimoire.

Voici en cadeau, la seule lettre que vous pourrez lire avant la sortie de mon roman…

1853 Charles,

Nébuleuse à mes heures, je me résigne à vous dévoiler mes secrets mon ami. Vous allouer mon amour était mon voeu.

Sous ma pélerine se muche ma sentence pour vous. Amante aux yeux noirs, envoutante, courtisane, succulente et débauchée, je vous veux.

Parfumée, mon corps enfiévré, mes avant-coeurs endurcis, et mes dentelles liquoreuses sont pour vous Charles. Alliance de saveurs, divinement, je fonds en bouche, ma mélasse vous mettra en émoi.

Votre lécheuse furtive et curieuse fourragera avec félicité mon antre frétillante.

Elle dénichera la goulotte dérobée qui édifiera la basse-fosse baptisée. Charles, chérirez son effluve, son aloi et son flux.

Comme un fleuve déferlant vers la mer, sa crue frayera une venelle alléchante.

Et tel un tsunami, sa vague en ébullition viendra s’immoler dans ma niche, pour y trouver refuge. Pardonnez-moi cette confession intime.

Angèle

Ca avance, j’ai fini le chapitre et les créations des bijoux de mon héroïne Marguerite.

Je prévois de faire publier mon roman historique épistolaire fin 2024

Oui c’est loin, mais faire les recherches, matérialiser les objets et écrire plus de 150 lettres avec le porte-plume de mon grand-père, c’est un travail fascinant mais long.

ValL